Un espace de consultations pluridisciplinaires dans le champ de la psychologie et d’autres activités paramédicales 

Des professionnels qui vous accueillent, vous écoutent et vous aident à résoudre vos difficultés.

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Du latin sexus, le sexe, et logos, le discours rationnel, la Sexologie est donc littéralement l’étude de la sexualité. Cette science relativement récente, qui s’est développée dans ses aspects cliniques essentiellement à partir de la révolution sexuelle des années 60 et 70, se situe au carrefour de plusieurs disciplines (médecine, neurosciences, psychologie, sociologie, etc.). Elle constitue un effort d’intégration théorique et pratique dans la lecture de toutes les manifestations de la sexualité humaine, incluant tant ses dysfonctionnements que le fonctionnement normal.  

De la même manière que la santé et la santé mentale, la santé sexuelle a également été définie (notamment par l’OMS, 1975) et implique une approche positive de la sexualité : l’objectif de recouvrer ou d’améliorer la santé sexuelle réside dans l’amélioration de la vie et des relations personnelles, et pas uniquement dans le counselling et les soins concernant la procréation ou les IST.

Problématiques traitées

Les difficultés en rapport avec la sexualité constituent un problème de santé assez commun : la prévalence des troubles de la sexualité et de son expression est de 40 à 45% chez les femmes et de 20 à 30% chez les hommes. Et la plupart du temps, les personnes aux prises avec ces difficultés sont exemptes de problème psychologique, ce qui justifie une approche spécifique et non seulement (ou complémentairement) une psychothérapie.

Parmi les problématiques traitées par les Sexologues de l’espace Sempervirens, on retrouve :  

  • Les dysfonctions sexuelles, qui comprennent toutes les perturbations de la réaction sexuelle, à savoir les perturbations du désir, de l’excitation, les douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration, l’éjaculation prématurée ou retardée (ou retard de l’éjaculation), le trouble de l’érection ou encore le trouble de l’orgasme (anorgasmie)
  • Les dysphories de genre, qui se rapportent d’une manière générale à la non-congruence affective et/ou cognitive d’un individu avec son genre assigné.
  • Les paraphilies, ou déviances sexuelles, qui comportent des perturbations en rapport d’une part avec des préférences sexuelles inhabituelles ou anormales (c’est le cas des troubles touchant aux moyens de séduction – voyeurisme, exhibitionnisme et frotteurisme – et  les troubles « algolagniques » qui impliquent douleur et souffrance – masochisme  et sadisme sexuel) et d’autre part, avec des « cibles » anormales (pédophilie, fétichisme et transvestisme).

A noter que pour les paraphilies, nous ne recevons pas de patients délinquants sexuels, lesquels sont le plus souvent soumis à une contrainte judiciaire de traitement et orientés vers des équipes spécialisées (voir à ce sujet : http://www.uppl.be/fr).

La neuropsychologie

La neuropsychologie est une branche de la psychologie qui étudie les relations, les liens entre le cerveau et le fonctionnement psychologique (fonctions cognitives, comportements, émotions…). Plus particulièrement, la neuropsychologie clinique s’intéresse aux conséquences, sur la sphère cognitive et comportementale, des dysfonctionnements d’origine neurologique ou développementale. Elle  apporte également une prise en charge des personnes présentant ses difficultés.

Rôle du neuropsychologue

Un neuropsychologue clinicien est avant tout un psychologue dont le travail est d’évaluer et de prendre en charge des patients cérébrolésés.

Dans un premier temps, il s’agira donc de chercher à comprendre la nature exacte des difficultés que rencontre le patient. Pour ce faire, le neuropsychologue se doit d’évaluer les difficultés de ce dernier et le contexte dans lequel elles s’inscrivent avec des outils à sa disposition tels que des test cognitifs validés, des entretiens, l’examen du dossier médical… Ces interventions ne se limitent pas seulement à déterminer les aspects du fonctionnement mental qui sont altérés mais aussi à identifier ceux qui sont préservés. Outre le caractère diagnostique et pronostique qu’elles manifestent, ces interventions constituent aussi les fondations du travail de rééducation (troubles cognitifs et/ou comportementaux) et de soutien que proposera ensuite le neuropsychologue. Ce travail s’appuiera essentiellement sur les capacités préservées, visant donc à permettre au patient de retrouver un maximum d’autonomie et de bien-être dans sa vie quotidienne, sociale et professionnelle. Les différentes pistes de rééducation proposées peuvent être : des exercices pratiques ciblées pour l’entraînement des fonctions déficitaires, des simulations d’activités de la vie quotidienne, professionnelle et/ou scolaire, aménagement de l’environnement…

Problématiques traitées

Toute pathologie ou lésion touchant le système nerveux et susceptible d’entraîner des altérations du fonctionnement mental. On retrouve, parmi les affections d’origine neurologique les plus courantes, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les traumatismes crâniens (TC), les tumeurs, l’épilepsie, la sclérose en plaques (SEP) et chez des sujets plus âgés, des pathologies neurodégénératives (maladie d’Alzheimer, démence à corps de Lewy…).

Mais le neuropsychologue peut également faire face à des problématiques dont l’origine n’est pas directement liée à une affection acquise du système nerveux. On pense notamment à des sujets plus jeunes (enfants et adolescents) avec des troubles d’apprentissage (dyslexie, dyscalculie, dyspraxie, trouble de l’attention – TDAH…) et troubles développementaux, difficultés scolaires…. Le neuropsychologue peut également intervenir pour des patients souffrant de troubles psychopathologiques (dépression, burnout, troubles anxieux, schizophrénie…)

Psychologie

Du grec psuchè, l’âme (le souffle, l’esprit), et logos, le discours rationnel (la science, la recherche). La lettre grecque Ψ (psi) est d’ailleurs habituellement utilisée comme étant son abréviation.

Au sens premier, il s’agit donc de la science de l’âme, sans qu’il ne s’agisse là d’une référence théologique : l’âme a ici à voir avec le principe vital, c’est-à-dire « ce qui donne vie au corps ». Dans cette acception, son origine se confond avec la philosophie. C’est d’ailleurs un philosophe, Auguste Comte, qui lui a historiquement imprimé sa voie d’accès au statut de science positive en clarifiant le programme auquel elle devait répondre.

Aujourd’hui, globalement, on peut dire que la psychologie s’intéresse aux comportements et aux processus mentaux – tant physiologiques et psychiques – qui les sous-tendent : émotions, sentiments, idées, comportements, aussi bien d’un individu isolé que d’un groupe, en relation avec ses environnements.

A l’instar de nombreuses autres sciences, la psychologie s’est divisée en de nombreuses branches d’études. Les psychologues de l’espace Sempervirens sont essentiellement formés dans les domaines de la Psychologie clinique et de la Psychologie du travail.

 

Psychologie clinique

Historiquement, ce terme a été employé vers la fin du XIXème siècle et désignait une activité de « guidance », c’est-à-dire de conseil, de soutien, d’aide, à mi-chemin des activités du médecin et de l’assistant social. Le sens – et les pratiques – ont bien évidemment évolué. La notion de souffrance éprouvée par le patient (ou l’entourage du patient) est probablement le double cœur de cette notion : le psychologue clinicien centre son intervention sur la personne dans sa singularité et sa globalité, analyse l’ensemble de son fonctionnement, qu’il s’agisse des comportements ou des faits psychiques qui les sous-tendent) ; tente d’en établir le sens, la structure et la genèse ; de déceler les conflits qui les motivent ; et enfin d’identifier les démarches à mettre en œuvre pour endiguer ces conflits.

Problématiques traitées

Toutes sortes de difficultés peuvent affecter le bon fonctionnement d’une personne (d’un couple, d’une famille) sans pour autant qu’il s’agisse des conséquences de pathologies psychologiques ou psychiatriques clairement identifiées qui sont communément désignées comme des « troubles mentaux ». Sans compter que la Psychologie se préoccupe aujourd’hui non seulement des perturbations de santé mentale, mais également de ce qui rend les gens plus heureux : le « bien-être subjectif » est un thème largement (et sérieusement) étudié et de nombreux travaux visent à déceler les moyens d’augmenter son niveau de bonheur ; cela aussi fait l’objet d’interventions en Psychologie clinique.   

Néanmoins, pour se repérer dans les difficultés que les psychologues de l’Espace Sempervirens peuvent traiter, voici une définition générique d’un « problème », inspirée de celle du trouble mental telle qu’elle apparaît dans le DSM-5 : une perturbation cliniquement significative, c’est-à-dire génératrice de symptôme(s), de la cognition d’un individu, de sa régulation émotionnelle ou de son comportement, et qui génère une détresse ou une altération des activités sociales, professionnelles ou des autres domaines importants du fonctionnement. Cette altération peut concerner tant la personne elle-même que son entourage (qui est parfois d’ailleurs le seul demandeur d’aide : par ex. pour les adolescents qui ne sont généralement pas férus de consultations psy…).

On retrouve dans ces difficultés, pêle-mêle – et sans qu’il s’agisse d’un catalogue exhaustif :

  • des perturbations anxieuses : attaques de panique, phobies, stress post-traumatique…
  • des perturbations de l’humeur : dépression, dysthymie, troubles bipolaires…
  • des perturbations somatoformes : psychosomatisation, conversion, hypochondrie…
  • des perturbations des conduites alimentaires : anorexie, boulimie…
  • des perturbations du sommeil : dyssomnies (ex. insomnie), parasomnies (cauchemars, terreurs)…
  • des perturbations sexuelles : dysfonctions (désir, orgasme, douleurs), identité…
  • des perturbations liées à des substances : tabac, alcool, cannabis, hallucinogènes…
  • des perturbations liées à la personnalité : borderline, évitante, obsessionnelle-compulsive…
  • des troubles psychotiques : schizophrénie, crises psychotiques…
  • des perturbations habituellement diagnostiquées durant l’enfance ou l’adolescence : handicap intellectuel, troubles des apprentissages (les « dys’ » et les surdouances)…
  • des perturbations habituellement diagnostiquées tardivement : les démences (Alzheimer, Parkinson, Huntington, Pick…).

Ce qui nous paraît important dans ce qui peut constituer un motif de consultation en psychologie clinique (et nous nous référons aux lignes directrices de l’OMS en la matière) est de savoir : 

  • Que la santé mentale est une composante essentielle de la santé (« un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ») : il n’y a pas de santé sans santé mentale.
  • Que le corollaire de cette affirmation est que la santé mentale est plus que l’absence de troubles mentaux.
  • Que la santé mentale peut se définir comme un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Dans ce sens positif, la santé mentale est le fondement du bien-être d’un individu et du bon fonctionnement d’une communauté.
  • Que la santé mentale est multidéterminée.
  • Qu’il existe des stratégies d’intervention et des méthodes qui permettent de la recouvrer ou de l’améliorer.
  • Que tout questionnement à ce sujet peut nécessiter de requérir un avis spécialisé.
  • Que les professionnels de l’Espace Sempervirens peuvent vous aider dans vos démarches à ce sujet

 

Psychologie du travail

Cette discipline se centre tout spécifiquement sur « l’homme au travail » : elle étudie l’ensemble des facteurs individuels, sociaux et structurels qui influencent les conduites au travail – qu’il s’agisse de l’activité ou bien des processus mentaux qui aboutissent au traitement de l’information, au raisonnement ou encore à l’anticipation de l’action : cela concerne à la fois les aspects cognitifs, affectifs, sociaux et contextuels professionnels et extra-professionnels de la situation de travail. Les grands domaines de cette discipline sont les conditions de travail, la dimension sociale et structurelle du travail (la communication, les rapports hiérarchiques, la motivation), les différents temps de la vie professionnelle et les effets du changement produits par l’évolution générale des métiers.

Problématiques traitées

Aujourd’hui, les problématiques les plus traitées dans ce champ sont relatives à la perte de motivation, au burnout et à la réorientation professionnelle.

 

 Psychométrie

La Psychométrie se rapporte à tout le champ des mesures effectuées en Psychologie : cette science utilise un certains nombres d’instruments, appelés tests, qui permettent de situer un individu par rapport à une population de référence, relativement aux caractéristiques de son fonctionnement qui sont mesurées. Un bon exemple est celui des tests d’intelligence qui donne une mesure de l’efficience intellectuelle globale et du niveau de performance dans certaines capacités cognitives chez un sujet et qui permet son classement au sein d’un échantillon de sujets auxquels il peut se rapporter (de même âge et/ou de même sexe). Les psychologues de l’Espace Sempervirens sont compétentes pour administrer et interpréter la plupart des tests psychologiques applicables en Psychologie clinique et Psychologie du Travail, ce qui regroupe les tests cognitifs et d’intelligence, les test de personnalité et les questionnaires d’intérêts professionnels.

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